La Vérité, c'est LA clé

Si vous avez parcouru un peu ce site, vous avez vu que la notion de vérité divine est au coeur de mes propos, et que je m’emploi à rappeler que c’est elle la clé de notre liberté. Comme le dit Akhaân, maître en la matière, dans son premier message, ce n’est pas l’amour comme on nous le rabâche qui garantira notre sortie vivant de cet enfer, dans la mesure où nous vivons dans le règne des illusions, gouverné par le maître du mensonge. Seule la vérité divine peut nous éclairer dans ce brouillard de tromperies et nous ramener à l’Amour, le vrai, grâce au discernement qu’elle a à nous offrir.

On voit bien par ailleurs qu’elle n’est pas en ce monde érigée en valeur, vu qu’on nous contraint constamment à étouffer la vérité de qui on est, de ce que l’on pense, etc., et qu’être honnête est souvent mal apprécié.

En termes d’énergie, la vérité divine est perçante, directe, brute de décoffrage. Elle ne s’encombre pas d’émotions ou de peurs qui lui ferait prendre des détours. Seul l’ego non maîtrisé se froisse et bloque cette énergie par peur de voir la réalité en face et ainsi devoir l’assumer et changer les choses.

Pour équilibrer cette force brute, et qu’elle ne devienne pas indigeste et destructrice, l’amour divin l’accompagne, formant ensemble l’Amour Vrai. Ils forment le couple primordial au coeur de la vie, la vérité donnant sa force à l’amour, et l’amour sa beauté à la vérité.

La vérité divine comprend donc l’Amour de La Source, mais l’amour que l’on trouve ici-bas n’est pas toujours vrai.

D’où l’importance en ces temps troubles, de placer la Vérité divine en son centre, et non l’amour, pour avoir une chance de sortir du labyrinthe.

Évidemment la fausse lumière, qui travesti tout ce qu’elle touche, a largement diffusé à travers les esprits corrompus, une vision de la vérité dénaturée et partielle, corsant un peu le jeu.

De plus, on nous amène à la voir comme une chose extérieure, réduite à une simple information, alors qu’elle est avant tout une qualité interne, et ce qui rend l’amour concret.

La fausse morale new-age tente de nous éloigner de cette quête de vérité divine en prétextant qu’il serait prétentieux d’assumer détenir une de ces facettes, bloquant ainsi de manière sournoise la possibilité d’incarner son Soi véritable.

Vous trouverez dans cet article quelques éléments théoriques afin d’apporter un autre son de cloche que ce qu’on entend fréquemment sur le sujet, et dans la partie « Outil de transformations », je vous propose des clés pour travailler votre intériorité avec elle.

« Chacun sa vérité », voilà la maxime qui résume le mieux l’une des pensées les plus communément admises sur cette notion. Vous l’avez sûrement entendu maintes et maintes fois, vous y adhérez peut-être.

Ce précepte est censé nous enseigner qu’il n’existe pas qu’une seule vérité, mais plusieurs.

Puisque chacun a sa vérité, et bien la mienne est qu’il n’existe en réalité qu’une seule et unique grande vérité, celle de la Créatrice-teur, et une multitude de points de vue sur celle-ci, ces derniers pouvant être une parcelle de vérité quand cela vient de l’Esprit supérieur, comme des croyances erronées par l’ego et totalement fausses.

Il est intéressant de pousser jusqu’au bout la réflexion sur les concepts philosophiques qu’on nous demande de gober sans réfléchir, alors jouons un peu.

La vérité se définit comme « la conformité du discours à la réalité ».

Donc, qui dit vérité dit vision objective de la réalité, ce n’est de ce fait pas quelque chose qu’on peut remettre en question sans être fou, ignorant ou manipulateur, car si tel est le cas, c’est que ça n’en n’était pas une. Face à elle, on se doit donc de l’entendre et la valider, pour ne pas être dans le déni de réalité.

Si chacun a sa vérité et que la vérité est indiscutable et non négociable de par sa nature, la mienne doit être prise en compte, car je rappelle que ce que je dis est vrai de facto. Mais comment fait-on quand la vérité de l’un contredit et annule toutes les autres ? Il y a t-il dans ce cas une vérité plus vraie qu’une autre ? Mais si tel est le cas, celle qui est moins vraie peut-elle toujours être qualifiée de vérité ? Peut-on de ce fait toujours affirmer que tout le monde dit vrai, même quand les avis se contredisent et que nous avons des preuves de la dimension universelle de la vie, qui tend à prouver l’unicité de la vérité (ici sur Terre, tous les humains partagent la même matrice et ont les mêmes besoins vitaux, tout ce qui existe fonctionne à l’énergie, nous habitons une seule et même planète, qui elle-même partage avec d’autres le même univers, le tout venant de la même et unique Source de vie…) ?

En réfléchissant deux minutes, on comprend vite qu’il est faux de dire que chacun a sa vérité et qu’il ne peut y en avoir qu’une.

Il serait plus approprié de dire que chacun a sa propre compréhension de la vérité divine, et que chaque compréhension diffère en fonction du niveau de conscience de chacun (niveau de conscience = point de vue, dimension, réalités), ou qu’il existe différents niveaux/paliers de vérité, qui convergent tous vers celle du Créateur-trice, qui est le coeur de la vérité divine.

Les mots, bien qu’ils soient limités et limitants, ont tout de même un sens, et ne décrivent pas la même réalité en fonction de celui employé. D’où l’importance de bien les choisir, car en galvaudant leur sens, cela peut transformer totalement le message de base et même modifier la réalité en envoyant sur des fausses pistes.

Employer le terme de vérité pour parler d’un point de vue dévoie complètement l’essence même de ce qu’elle est, qui est en son coeur divine et universelle.

• La vérité est un fait objectif. Elle est unique donc la même pour tous. Elle est ce qu’elle est de toute éternité, donc immuable, elle ne peut être modifiée, juste masquée.

• Le point de vue est un jugement subjectif. Il est multiple et diffère selon l’observateur et le niveau de conscience. Il peut donc se modifier avec le temps, et l’évolution.

Il est à noter également que la vérité, étant universelle, n’appartient à personne et à tout le monde en même temps. Dire « c’est MA vérité », « chacun a SA vérité » ne peut faire référence à la vérité vraie, qu’on ne peut s’approprier. Seul notre point de vue nous appartient.

Deux exemples pour illustrer mes propos. J’essaye de faire au plus clair, mais parler de vérité dans un monde de mensonges n’est pas l’exercice le plus facile, vu que la Vérité divine ne fait pas loi ici et qu’elle est constamment distordue.

Mais pour essayer de se comprendre, prenons nos référentiels terrestres de ce qui est vrai.

Nous sommes tous d’accord que de l’eau, c’est de l’eau. Nous nous accordons tous sur ses propriétés et ses fonctions, qui sont la vérité de notre réalité. Nous avons tous la même expérience avec elle (boire, se laver), et je ne vais pas demain décider qu’en fait, l’eau c’est du béton, et qu’avec je vais construire ma maison. Par contre, chacun a son propre point de vue sur l’eau. Certains aiment s’y baigner, d’autres en ont peur, etc.

Autre exemple.

Ici-bas, chacun d’entre nous avons une mère et un père, qui sont à l’origine de notre incarnation. Leur existence en tant que géniteurs est une réalité qui ne peut être discutée, c’est une vérité immuable, et ce même si vous ne les connaissez pas, même si vous les avez renié, que vous apprenez que vous avez été adopté ou que vous êtes né par GPA ou autre, vous avez dans tous les cas, une mère et un père qui sont à l’origine de votre conception, le patrimoine génétique en est la preuve irréfutable. Quelque soit vos croyances, que vous soyez en accord ou non avec eux, ils existent dans cette réalité comme votre ascendance et vous ne pouvez rien changer à cette vérité.

Vous n’allez pas non plus dire « Elle c’est ma mère et lui mon père, c’est ma vérité ». Dit comme ça, cela donne plutôt l’impression qu’il y a quelque chose qui a été changé.

Dans un cas comme ça, le « chacun sa vérité » ne peut pas fonctionner. Des frères et soeurs par exemple ne vont pas décider qu’ils ont chacun des parents différents sous couvert qu’ils sont libres d’avoir leur propre vérité.

Quand un fait est véridique, tout le monde s’accorde dessus et les avis ne divergent pas, il n’y a pas débat sur le sujet. Tout du moins quand il s’agit d’un fait tangible et prouvable, ce que les notions spirituelles ne sont pas en ce bas-monde (mais qui le sont dans les règnes divins), ce qui participe à perdre et éparpiller tout le monde loin du bon sens.

Tout ce qui touche au divin est devenu lointain et impalpable, laissant la place aux théories et interprétations diverses.

On ne peut donc pas contester la vérité, à moins d’être désancré de la réalité, par contre vous êtes libre d’avoir un avis sur cette vérité. Vous pouvez appeler papa ou maman vos beaux-parents car vous estimez qu’ils remplissent mieux ce rôle, mais la vérité de qui vous a conçu ne changera pas pour autant.

Dans un tel cas, si vous voulez être honnête auprès de vos amis par exemple, vous expliquerez la situation dans sa globalité, sinon vous mentiriez par omission, et vous ne diriez plus la vérité.

La vérité, pour être qualifiée ainsi, se doit d’être entière et transparente.

Cela étant, en élevant sa conscience, un niveau plus élevé de vérité que le précédent se révèle. En comprenant qu’ici on ne joue que des rôles illusoires, nos parents terrestres deviennent alors des acteurs jouant ce rôle. Ce qui était vrai dans le jeu de cette dimension ne l’est plus et laisse la place à une autre, plus proche du coeur de la vérité divine.

On retrouve dans chaque dimension la même vérité qui est que nous avons été créé par une mère et un père, mais la compréhension de ce fait évolue à chaque palier.

Ce n’est qu’en accédant au coeur de la vérité qu’on y découvre l’ultime vérité, qu’on comprend qu’elle est unique mais vaste en même temps, qu’avant elle il ne s’agissait que de vérités partielles, et que seul le centre peut révéler la globalité de l’immensité de Dieu/Déesse-Mère.

Dans chaque dimension il y a des règles qui ne sont vraies que pour celle-ci, mais il existe aussi au coeur de chaque réalité une seule et même vérité qui les relie toutes, et ce où qu’on soit dans l’univers, quelque soit la forme de vie dans laquelle on expérimente…

Le « Chacun sa vérité » dit à tout va vient de l’ego des gens, qu’il faut traduire par « chacun croit ce qu’il veut. Je n’ose pas l’assumer mais j’ai raison, je ne veux pas écouter ce qui remet en question ma croyance, je crois ce qui m’arrange ».

Cette pensée est très clivante car si chacun peut décréter sa propre vérité, qui est censée par définition être objective et unique, il devient impossible de s’entendre, de trouver un accord commun, donc pas d’unité envisageable. Au contraire, reconnaître la vérité divine universelle permet cela.

Regardez par exemple ce qu’il se passe en ce moment avec l’idéologie transgenre qu’on veut nous inculquer de force.

Jusque là, tout était normal, on reconnaissait la vérité évidente selon laquelle il existe deux genres, féminin et masculin. Il n’y avait aucun débat, aucun conflit sur ce sujet. Tout le monde était d’accord.

Puis les involutifs, en guerre avec la vérité divine, ont décidé de remettre en question cette réalité objective et tenté de nous convaincre qu’il existe une autre vérité…

Voyez où ça nous mène de renier l’évidence de la vérité de Dieu/Déesse-Mère.

Vérité et Guerre d’ego

Comme tout ce qu’il touche, l’ego humain immature s’est accaparé cette notion pour en faire un objet de satisfaction personnelle et un prétexte au conflit.

Celui qui est reconnu détenir la vérité sur un sujet détient un pouvoir certain sur les autres, elle en devient ainsi une arme dangereuse quand elle est maniée avec des intentions malveillantes.

Tous les piliers de notre société (politique, media, religion, science, histoire, médecine…) utilisent l’énergie de la vérité comme fondement, les rendant indéboulonnables. Ils savent que la vérité est toute puissante, qu’on ne peut rien faire contre elle, et ils jouent de ça pour nous coincer.

Au lieu d’unir, comme elle est censée le faire, la « vérité » du malin (autrement dit le mensonge) divise.

Nous perdons notre temps dans ce monde à discuter pour savoir qui a raison, sur des sujets qui n’ont pas matière à débat chez les civilisations avancées.

Ici, la vérité reste superficielle et extérieure à nous, alors qu’elle doit être une expérience vécue. C’est à ce moment là qu’elle devient évidence et écrase tout ce qui est faux.

De plus, quand on sort de l’idée qu’il existe plusieurs vérités, on sort de la volonté de défendre ce qu’on prend pour vrai, et donc de se battre pour ses idées.

Quand tout le monde comprendra que nous avons tous un point de vue différent, mais complémentaire sur la grande vérité de Dieu/Déesse-mère, on arrêtera les gue-guerres, on pourra mettre en commun nos bouts de vérité et ainsi trouver cette vision globale de la vie que finalement tout le monde recherche intimement.

On va donc trouver des parcelles de vérité dans chaque secteur de la société, dans chaque courant de pensée, dans chaque religion, et ainsi de suite, mais déformées, détournées par l’ego des hommes. Il s’agit alors de faire le ménage dans ce qui est dit et remettre à l’endroit ce qui a été inversé pour retrouver l’essence de vérité.

Par ailleurs, prétendre que "personne ne détient la vérité absolue » comme il est souvent répété n’est pas tout à fait juste, et sous-entend implicitement qu’il n’y a pas de vérité absolue. S’il est vrai que les enfants de La Source porte une partie de la vérité divine, la Déesse-Mère-Père est/a la vérité entière en Elle/Lui. Et Gaïa, en tant qu’incarnation de cette Source première, détient en son Coeur cette Vérité. Ce qui participe, soit-dit en passant, à l’acharnement des forces involutives pour la posséder, car ils rêvent de détenir la vérité pour s’en servir à leur avantage. Ce qu’il y a de juste dans cette idée qu’aucun humain n’a la vérité, c’est qu’elle est difficile à atteindre car elle demande une très grande exigence, ce dont les humains bardés d’orgueil ne peuvent réussir, sans compter qu’ils ne sont pas Dieu, qui est le seul Être de l’univers, en tant que Créateur, à avoir cette vision totale du Tout.

Vertu pilier

La vérité divine n’est pas une affaire de savoir ou de connaissance, elle est une vertu majeure et une Loi divine pilier. Et elle s’acquiert par un travail intérieur de haut-vol, tant elle est difficile à maîtriser.

On entend souvent le terme de « chercheurs de vérité » dans le milieu alternatif. Ils oublient qu’elle est à trouver à l’intérieur de soi d’abord, et que c’est ça qui permettra de voir plus clair la réalité extérieure.

Si vous ne pouvez pas la reconnaître en vous, vous ne saurez la voir à l’extérieur.

Vous ferez de plus grands bonds évolutifs en vous connaissant en profondeur au-delà des faux-semblants, qu’en sachant s’il y a des colonies sur mars, si c’est vrai ou pas qu’on a marché sur la lune, etc. Ces informations participent certes à l’éveil, mais ce n’est pas ce qui vous transformera profondément de l’intérieur, et vous rendra plus sage et plus pur.

Être vrai à chaque instant, voilà le grand défi de l’humanité.

Cette vertu est très difficile à pratiquer, particulièrement dans cette matrice qui fonctionne au mensonge et illusions.

Incarner la vérité divine est aussi différent d’être simplement honnête.

Si vous avez quelqu’un de mauvais et qui le reconnait ouvertement, il est certes sincère, mais il n’est pas la vérité au sens du divin. Par contre, c’est un bon début, c’est toujours mieux que de nier la vérité.

Car la vérité divine est Amour, Humour, Sagesse, Beauté, Perfection, Connaissance de Soi, etc. Seul un Maître accompli peut réussir la prouesse d’être Vrai, pour de vrai.

Donc plus un être est sage et vertueux, plus sa compréhension de la vérité divine est juste. Si vous voulez savoir si quelqu’un dit vrai, regardez ou ressentez la qualité de son être, et voyez si c’est plus l’ego qui parle ou le coeur. Et pour avoir la vision juste, il vous faut travailler cette vertu en vous, être honnête avec vous-même, pour que ce ne soit pas votre ego qui vous trompe.

Finalement, le milieu spirituel est rempli de gens malhonnêtes et qui ont rejeté la vérité de La Source. On les entend souvent dire « Je ne prétend pas détenir la vérité, prenez ce qui résonne pour vous ». Même si finalement, ils ont raison puisqu’ils déforment par leur orgueil ce qu’ils reçoivent, voici un positionnement très hypocrite de leur part. S’ils ne pensent pas dire de vérité, c’est que ce qu’ils partagent est faux…Alors pourquoi se disent-ils pour la plupart enseignant spirituel, messagers de l’Un, etc. ? Pourquoi si tu ne partages pas de vérité, écris-tu des livres et organises-tu des conférences, des ateliers, des stages, bien sûr payants, si ce n’est pour propager du mensonge ? Si ces personnes pensent vraiment ne pas détenir de vérité, elles devraient soit ne rien partager en public, soit se positionner différemment, c’est-à-dire d’égal avec leurs auditeurs afin d’enquêter sur les sujets et chercher ensemble la vérité, soit assumer simplement qu’elles pensent dire vrai.

En ce monde gouverné par Satan, cela demande du courage d’être vrai sur toutes les couches de son être et d’assumer la vérité divine que l’on porte, c’est-à-dire d’être qui l’on est entièrement. Même les mots de notre langue française nous obligent à mentir...

C’est pour cela qu’elle prend du temps à se manifester, en nous et dans le monde, car nous avons besoin de ce temps d’intégration entre chaque nouveau palier de vérité pour avoir la force de l’assumer. Elle est puissante, car c’est elle qui donne corps et rend réel, rend palpable l’intangible. Quelque chose de faux n’existe pas en l’Absolu, seul le Vrai a une existence tangible.

La rébellion face au Seigneur a prit racine dans le refus d’accepter et reconnaître la Vérité Divine. Il se voulait l’égal de Dieu, changer la réalité de la primauté de La Source, ce qui ne sera jamais possible. Ce qui est fait, est fait, ce qui est, EST.

Décréter la présence d’une autre vérité que celle de Dieu/Déesse-Mère est la marque du démiurge. C’est de là que découle l’état de guerre permanent dans lesquels nos intérieurs et monde externe sont plongés. Être en paix demande donc d’accepter sans compromis la Vérité Divine et l’aimer, car elle ne peut être contrôlée ni détruite.

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